Franchir l’écran, limites et pertinences de la médiation muséale

Franchir l’écran, limites et pertinences de la médiation muséale

En cliquant sur le lien ci-dessus, je propose en téléchargement, mon mémoire de fin d’année , un travail de réflexion que j’ai mené sur les pertinences et les limites de la médiation muséale.

RÉSUMÉ

Le musée est un lieu d’échanges où sont mis à disposition, pour la jouissance de tous, des biens, appartenant à tous. Le visiteur est face à l’objet exposé, là, figé, se retrouve avec lui-même. À ce moment là, un questionnement s’opère chez lui. Comment apprécier ce qu’il regarde ? Est-il à la recherche d’émotions ? De souvenirs ? Dans ce contexte, la médiation muséale a la volonté de rendre accessible et démocratiser les visites des expositions aux musées.

Les médiations culturelles sont en perpétuelle évolution, et les nouvelles technologies peuvent parfois être utilisées à tort, de manière superficielle, sans apporter réellement de valeur ajoutée. Certes les technologies peuvent offrir la possibilité aux gens de devenir acteurs et les pousser à être plus curieux et réceptifs. Mais la forme de la médiation est-elle toujours bien choisie et neutre ? Par définition la médiation vient se placer entre l’objet exposé et le visiteur. Son rôle primordial est de servir d’intermédiaire. Des musées, tel que le Louvre par exemple, développent des applications numériques afin de guider les visiteurs pendant leurs parcours de découverte. Seulement, observer des objets exposés au travers d’un écran me semble brouiller et modifier la perception que l’on peut en avoir. Le support utilisé doit rapprocher le visiteur de l’oeuvre et il ne doit pas créer de distance plus conséquente. Cette notion semble donc par elle-même être un paradoxe. Dès lors, il est légitime de se demander si la médiation culturelle parasite la perception de l’oeuvre.

Dans ce mémoire, nous voyons comment la médiation peut avoir une forme de contrôle sur les publics. En traitant ses aspects d’emprise sur la culture, puis, comment elle peut, finalement, neutraliser la force de l’art, enfin, nous voyons qu’elle ne peut s’adapter que très difficilement à chacun. Dans un second temps nous traitons de la médiation contrôlée. Nous analysons des initiatives de médiation hors des murs, des propositions d’expériences et nous abordons les aspects d’une médiation fragmentée. Enfin, nous traitons de la médiation comme objet relation. Avec une étude de l’individu qui est constamment en quête de sens, nous abordons un courant de l’art qui se veut relationnel avec des projets collaboratifs et enfin nous clôturons ces écrits avec une médiation basée sur le dialogue et l’échange.

Problématique:

La médiation culturelle peut-elle parasiter la perception de l’oeuvre ?

Mots clés :

Échange, Relation, Esprit critique, Invisible, Sensible,

Contrôle, Influence

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